samedi 2 mai 2015

MONTAGNE PELEE - vendredi 1er mai 2015

Quoi faire un 1er mai, jour férié . Certainement pas aller sur une des nombreuses plages de l'île... car beaucoup trop peuplées en ces week-ends prolongés du mois de mai.
Donc direction la montagne.... et pourquoi pas la Montagne Pelée. Généralement, c'est au mois de mai, qu'on a le plus de chance de la voir découverte, non coiffée de son voile de nuages.

Arrivée à 10 h du matin sur site : un peu tard, certes, mais le plafond est bas, donc la température est supportable pour commencer l'ascension.



Des randonneurs descendent déjà, et nos premiers mètres sont accompagnés d'un hélicoptère de la Sécurité Civile, venu récupérer quelqu'un. Pas rassurant, mais on rencontre quelquefois des imprudents : des touristes sans chapeau, des martiniquais en claquettes de plage, des personnes un peu âgées n'ayant pas mesuré l'intensité de l'effort à fournir, des gens en surpoids, pensant que la montée est facile, et même des bébés de quelques mois à peine, que des jeunes parents inconscients portent en sac ventral ou dorsal.... si, si, si.... ah l'insouciance de la jeunesse !

La montée se fait doucement, un pas après l'autre.... il faut gagner mètre après mètre et se ménager : entre le premier refuge (au niveau du parking) et le deuxième refuge, il y a un dénivelé positif de 400 mètres ( en comparaison la tour Eiffel ne fait que 324 mètres).

 
 
 

Le sentier large et bien aménagé au départ laisse la place à des roches qu'il gravir (le quatre-pattes est autorisé dans les passages difficiles !). La végétation basse est dense : des fougères, des ananas-montagne, et même des orchidées si on prête attention !

 

 

Pendant la montée de l'Aileron, les nuages nous permettent de ne pas "chauffer", et on sent la fraîcheur ainsi que le vent de plus en plus. Le plateau des Palmistes est lui aussi dans les nuages. Et déception, en arrivant au deuxième refuge, on ne voit pas le fond de la caldeira, ni le cône de 1929 (le Chinois).





Un sandwich vite avalé : il fait très frais, moins de 21° à la montre-thermomètre de Georges, et le vent en rafale nous refroidit. Vu les conditions climatiques, nous décidons de redescendre car nous avons déjà mis 1 h 50 à monter. Le mauvais temps peut très vite arriver sur cette montagne !



C'est dans la descente, au niveau du plateau des Palmistes que les nuages nous ont réservé une belle surprise : ils se sont peu à peu dissipés et nous ont permis de découvrir enfin le véritable relief de la Pelée.





Le soleil nous a accompagné durant toute la descente, nous permettant de faire encore de belles photos.





Avec en prime une très belle vue sur la vallée, Morne Rouge et Saint-Pierre.



Sur la route du retour, encore une belle vue sur la Montagne Pelée depuis la baie de Saint-Pierre.